Saint Remy en Rollat

emblème et symboles nationaux

mercredi 5 septembre 2018 par Mairie

le Drapeau : L’emblème de la France fixé par la Constitution actuelle dans son article 2 est le drapeau bleu, blanc et rouge.

Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd’hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu’elles soient civiles ou militaires.

Le drapeau tricolore n’a pas encore son historien. Son origine reste de ce fait encore largement méconnue, mais cela laisse la place à de multiples récits et anecdotes qui — même s’ils ne sont pas toujours vérifiés — rendent la naissance du drapeau national plus pittoresque voire poétique car nombre d’hommes illustres se sont, dit-on, penchés sur son berceau pour le parer de ses couleurs.

Avant d’être drapeau, le tricolore fut cocarde. La Fayette, raconte dans ses Mémoires que, trois jours après la prise de la Bastille, il obligea Louis XVI se rendant à l’hôtel de ville de Paris, à porter la cocarde tricolore, le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de « l’alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». Le succès de la cocarde tricolore, symbole du patriotisme, est alors assuré.

A l’automne 1790, l’Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le sens vertical des couleurs s’impose. En effet, depuis un siècle déjà, le pavillon néerlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l’horizontal flotte sur toutes les mers.

Le drapeau tricolore ne prend sa forme définitive que le 15 février 1794 (27 pluviôse an II) lorsque la convention nationale décrète que le pavillon national « sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l’ordre des couleurs.

Le drapeau tricolore disparaît avec le retour de la monarchie de 1814 à 1830. Lors des « Trois glorieuses », les 27, 28 et 29 juillet 1830 les républicains arborent sur les barricades comme signe d’insurrection et de ralliement contre Charles X, le drapeau tricolore. Louis-Philippe réaffirme que le drapeau de la France est le drapeau bleu, blanc, rouge et peut ainsi proclamer « La nation reprend ses couleurs ».

A plusieurs reprises, le drapeau tricolore fut menacé. Le 25 février 1848, lors de la proclamation de la République, les insurgés veulent un drapeau totalement rouge. C’est Lamartine qui, en homme politique harangua la foule et en poète sut trouver les mots pour sauver le drapeau national

...le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie. [...] Si vous m’enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitié de la force extérieure de la France, car l’Europe ne connaît que le drapeau de ses défaites et de nos victoires dans le drapeau de la République et de l’Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d’un parti ; c’est le drapeau de la France, c’est le drapeau de nos armées victorieuses, c’est le drapeau de nos triomphes qu’il faut relever devant l’Europe. La France et le drapeau tricolore, c’est une même pensée, un même prestige, une même terreur au besoin pour nos ennemis.

Alphonse de Lamartine

Son histoire mouvementée traversée par la grande et la petite histoire, ses multiples représentations dans des œuvres célèbres, romanesques ou picturales à toutes les époques, ses couleurs associant le chaud et le froid expliquent sans doute que le drapeau tricolore est aujourd’hui le seul emblème national de la France, défini par l’article 2 de la constitution de la Cinquième République.

(source : Elysée.fr)

Le logo des services de l’Etat : En 1999, le gouvernement a adopté pour sa communication une charte graphique comprenant un logotype utilisé par les ministères, les services déconcentrés de l’État, les ambassades, etc.

Le faisceau de licteur : Un emblème représentant un faisceau de licteur est utilisé pour représenter la France sur les passeports et sur les plaques signalant les représentations diplomatiques sans qu’il fasse l’objet d’un texte officiel.La partie centrale du motif représente des faisceaux constitués par l’assemblage de branches longues et fines liées autour d’une hache par des lanières.

Les faisceaux sont recouverts d’un bouclier sur lequel sont gravées les initiales RF (République française). Des branches de chêne et d’olivier entourent le motif. Le chêne symbolise la justice, l’olivier la paix.

Le faisceau de licteur est un emblème très souvent utilisé pour représenter la République française, même s’il n’a aujourd’hui aucun caractère officiel.

Un peu d’histoire...
Les faisceaux sont constitués par l’assemblage de branches longues et fines liées autour d’une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences.

La révolution française réinterprèta ce symbole : le faisceau représente désormais l’union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. L’Assemblée constituante impose en 1790 ses « antiques faisceaux » comme nouvel emblème de la France.

A la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la République française « une et indivisible » (tel un faisceau). Il est repris sur le sceau de la Ière République puis sur celui de la IIe République, toujours en usage aujourd’hui.

En 1913, le ministère des Affaires étrangères adopte pour les postes diplomatiques et consulaires à l’étranger un emblème inspiré d’un modèle figurant sur les gardes d’épée et les boutons d’uniforme diplomatique. Le dessin représente un faisceau de licteurs surmonté d’une hache et recouvert d’un bouclier sur lequel sont gravées les initiales RF (République française), des branches de chêne et d’olivier entourent le motif. Le chêne symbolise la justice, l’olivier la paix.

La naissance et le développement de l’Organisation des Nations Unies a renforcé le besoin de symboliser la République française par un emblème. En effet, lorsque la salle d’Assemblée des Nations Unies fut construite à New York, chaque pays devait être représenté par un sceau. En 1953, une commission se réunit au Ministère des Affaires étrangères pour définir l’emblème de la France à faire figurer dans la salle d’Assemblée des Nations-Unies à New-York.

La commission adopte le projet de l’artiste Robert Louis qui s’énonce comme suit : « d’azur au faisceau de licteur posé en pal, sur deux branches de chêne et d’olivier, passées en sautoir, le tout d’or, lié par un ruban du même, chargé de la devise en lettres de sable Liberté-Egalité-Fraternité ».

Le président Giscard d’Estaing a repris ce motif - le faisceau de licteur surmonté de la hache et entouré d’une couronne de lauriers - comme emblème personnel

(source : Elysée.fr)

La Marianne :Même si la Constitution de 1958 a privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française.

Les premières représentations d’une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française.

Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi.

L’origine de l’appellation de Marianne n’est pas connue avec certitude. Prénom très répandu au XVIIIème siècle, Marie- Anne représentait le peuple. Mais les contre-révolutionnaires ont également appelé ainsi, par dérision, la République.

Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies.Plusieurs types de représentation se développent, selon que l’on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne.

Aujourd’hui, Marianne a pu prendre le visage d’actrices célèbres. Elle figure également sur des objets de très large diffusion comme les timbres-poste. Elle inspire également des oeuvres artistiques comme celles que nous pouvons voir ci-dessous (à droite).

A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine 2007, La Présidence de la République a mis en valeur la Haute couture en association avec le symbole républicain de Marianne en présentant au public dans le salon Napoléon III les robes de sept créateurs de talent — Lefranc Ferrant, Margareth&moi, Stéphanie Renoma, Katherine Pradeau, Max Chaoul, Edward Achour, Repetto — sur le thème de Marianne.

(source : Elysée.fr)

La devise nationale :Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national.

Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d’égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières.

Lors de la Révolution française, " Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. Dans un discours sur l’organisation des gardes nationales, Robespierre préconise, en décembre 1790, que les mots "Le Peuple Français" et "Liberté, Egalité, Fraternité" soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n’est pas adopté.

A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants : "unité, indivisibilité de la République ; liberté égalité ou la mort" mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur.

Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tombe en désuétude sous l’Empire. Elle réapparaît lors de la Révolution de 1848, empreinte d’une dimension religieuse : les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté qui sont alors plantés. Lorsqu’est rédigée la constitution de 1848, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est définie comme un " principe " de la République.

Boudée par le Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. On observe toutefois encore quelques résistances, y compris chez les partisans de la République : la solidarité est parfois préférée à l’égalité qui implique un nivellement social et la connotation chrétienne de la fraternité ne fait pas l’unanimité.

La devise est réinscrite sur le fronton des édifices publics à l’occasion de la célébration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intégrante de notre

patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres.

(source : Elysée.fr)

le 14 Juillet:Le 14 juillet 1880, l’ancrage des rituels.
La journée s’organise autour de deux éléments principaux, le défilé militaire et l’ensemble des festivités populaires.

En 1880, le Champ de mars a été abandonné au profit de l’hippodrome de Longchamp. Les présidents des institutions clefs (République, Chambre des députés, Sénat), des membres du gouvernement, des élus de la Nation, des délégations étrangères, à gauche les chefs militaires du pays. Sur l’estrade le président du Conseil des ministres, Jules Ferry, celui de la Chambre Léon Gambetta, celui du Sénat, Léon Say, remettent les drapeaux aux militaires à cheval qui saluent. Une fois au pouvoir, les républicains décident de prendre en main une armée jugée hostile au régime. Les vieux drapeau de 1871 (en laine) sont remplacés par de nouveaux étendards (terme de cavalerie) ou drapeaux (infanterie) avec des formules génériques affirmant les nature du régime et celle des missions des régiments : « République française », « Honneur et Patrie », les listes des batailles des régiments. La hampe du drapeau se termine par une pointe avec l’inscription « R.F ». Le 14 juillet 1880 est une fête de redressement. La perte des drapeaux dans la guerre de 1870 a provoqué un traumatisme profond que la cérémonie chargée de symboles doit effacer.Le pouvoir politique, au nom de la Nation, investit l’armée, émanation de la Nation, de la mission de la protéger, de la représenter, de remplir les missions qui lui sont dévolues. Ce moment de la fête civique du 14 juillet est une étape importante dans la construction du lien entre l’armée et le peuple. Le 14 juillet est bel et bien une fête patriotique.

Il s’agit dès l’origine de faire de cette fête une fête militante : républicaine, anticléricale. Il est remarquable aussi que les républicains de 1880 aient évincé de la fête, la messe et le Te Deum, la fête républicaine devient alors une fête sans dieu. Une rivalité s’établit dans la préparation des festivités entre la nouvelle fête républicaine et les fêtes traditionnelles ou les cérémonies notamment religieuses. La fête est de parti pris et, pour la première fois sans doute, l’Eglise est absente des cérémonies officielles, mais pas seulement par opposition proche du cloche merle. La fête de la fédération se révèle être d’un grand secours. Régime de liberté (et elles sont de plus en plus nombreuses sanctionnées par le droit), régime de fraternité la République entend faire de cette journée un moment d’expression collective de paix civile, d’union nationale mais en sortant de la démarche abstraite, difficile à ritualiser.

Les festivités se déroulent dans l’espace public, remplaçant d’autres formes d’utilisation de cet espace. Le matin, l’armée défile, composée sur le principe de la conscription, des citoyens qui défendent la Nation toute entière. Des orchestres, fanfares, harmonies jouent, la musique créant un espace sonore propre à la journée, et en fin de journée la musique clôt les festivités par le bal populaire. Les danses collectives racontent à leur façon l’insurrection victorieuse qu’elles célèbrent dans une démarche patriotique. Le bal rend le spectateur actif, la célébration n’est pas la réception abstraite d’un message politique mais la communion d’une Nation actrice de sa propre histoire. Le bal ayant lieu généralement le soir, la population s’adonne à des jeux collectifs entre le défilé et la soirée. Dans la journée, se déroule aussi le banquet républicain important dans les rituels et rappelant les démarches politiques des temps difficiles des républicains, notamment sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire.

Des retraites aux flambeaux, des feux d’artifice ponctuent cette journée mémorable, jouée à l’identique dans toutes les communes de France. Sous la Troisième République, elle coïncide avec la fin du calendrier scolaire, avec des travaux agricoles appelant les bras libérés. Depuis, si chaque année l’union de la Nation est réaffirmée à l’occasion de la fête, quelques 14 juillet ont été particulièrement marquants comme celui de 1919, nommé fête de la victoire après l’austérité de la guerre de 1914-1918. Dans le même esprit, le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.

Quelques mois après l’armistice du 11 novembre, la fête nationale est organisée en « fête de la Victoire ». Le défilé est imposant. 1000 blessés, les maréchaux Joffre et Foch, toutes les armées alliées et l’armée française défilent de l’avenue de la Grande Armée à la place de la République en passant par les Champs-Elysées.

Le 14 juillet aujourd’hui

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs- Elysées fait l’objet d’une préparation minutieuse. Partout en France se déroulent bals, illuminations ou feux d’artifice.

1958-1959 : Les 14 juillet de l’indépendance et de la puissance

Les 14 juillet 1958 et 1959 veulent éblouir. La France, tout en étant alliée des États-Unis, veut affirmer son identité et son indépendance. Ces 14 juillet seront les premiers au cours desquels la France fera défiler ses armes lourdes. Le défilé devient une vitrine pour montrer la puissance militaire française.

(source : Elysée.fr)

La Marseillaise : A l’origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s’est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles.

Claude Joseph Rouget de Lisle chantant la marseillaiseRetour ligne automatique
Paul Adolphe Rajon (XIXème siècle), BnF

Un peu d’histoire...
En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l’Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l’armée du Rhin".

Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l’insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu’il est déclaré chant national le 14 juillet 1795.

Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l’honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle.

La IIIème République (1879) en fait un hymne national et,en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministère de la guerre après avis d’une commission. C’est également sous la IIIème République, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

En septembre 1944, une circulaire du ministère de l’Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs". Le caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2).

L’auteur
Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la Terreur grâce au succès de son chant. Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l’ombre sous l’Empire et la Restauration jusqu’à son décès à Choisy-le-Roi en 1836.

La partition
En quelques semaines, l’ "Hymne des Marseillais" est diffusé en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimée, puis il est repris par de nombreux éditeurs parisiens. Le caractère anonyme des premières éditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutôt médiocre, en ait été réellement l’auteur.

Il n’existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dès le début, a été mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est déclarée hymne officiel sans que l’on précise la version, et un grand désordre musical pouvait se produire lorsque des formations différentes étaient réunies.

La commission de 1887, composée de musiciens professionnels, a déterminé une version officielle après avoir remanié le texte mélodique et l’harmonie.

Le Président Valéry Giscard d’Estaing a souhaité que l’on revienne à une exécution plus proche des origines de l’oeuvre et en a fait ralentir le rythme. C’est aujourd’hui une adaptation de la version de 1887 qui est jouée dans les cérémonies officielles. Parallèlement, la Marseillaise a été adaptée par des musiciens de variété ou de jazz.

Les paroles
1er couplet

Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils, vos compagnes !

Refrain

Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !

2

Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !

3

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

4

Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prets à se battre !

5

Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !

6

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

7

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière,
Et la trace de leurs vertus (bis),
Bien moins jaloux de leur survivre,
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil,
De les venger ou de les suivre

NB : le septième couplet, dont l’auteur reste à ce jour inconnu, a été ajouté en 1792.

(source : Elysée.fr)


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